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− | Le processus de documentation collective influence la mémoire collective d'un groupe/communauté. Le fait de recueillir des principes, des talents et des savoirs qui sont importants pour les membres de la communauté, de retracer leur histoire, puis de re-raconter, documenter, chanter et interpréter ces histoires produit une forme particulière de "mémoire sociale" ([[Références de ce dictionnaire|Popular Memory Group, 1998, p. 78]]). Cette mémoire sociale ou partagée relie les actions de ceux qui sont dans le présent aux actions de ceux qui sont dans le passé. Il est important de noter que cela ne génère pas une vision nostalgique du passé, qui soit distincte des actions ou des dilemmes du présent. Au contraire, ces histoires commencent dans le présent et voyagent ensuite à rebours. Elles historicisent les compétences, les valeurs et les connaissances qui sont utilisées pour répondre aux difficultés actuelles. Ce faisant, cette méthode d'historicisation peut contribuer à "créer un passé utilisable" ([[Références de ce dictionnaire|Wertsch, 2002, p. 45]]). Le passé devient davantage disponible pour soutenir les efforts actuels. Se souvenir est une "forme d'action" ([[Références de ce dictionnaire|Wertsch, 2002, p. 17]]). Lorsque l'on se souvient collectivement des contributions ancestrales aux réponses actuelles à la souffrance sociale, cette forme de souvenir peut être "comme un remède". De plus, ce "passé utilisable" constitue alors une base pour de nouvelles actions dans le présent. Un riche "héritage textuel" constitue la base de nombreuses autres réponses aux difficultés actuelles et de la création de nombreuses autres histoires. Ce processus de création d'un "passé utilisable" peut être particulièrement important dans les cas où des personnes extérieures disent aux communautés que leur passé est un fardeau, un obstacle à l'engagement dans le "vrai" monde dominant. ([[Références de ce dictionnaire|Denborough, Wingard, & White, 2009, p. 25]]) | + | Le processus de documentation collective influence la mémoire collective d'un groupe/communauté. Le fait de recueillir des principes, des talents et des savoirs qui sont importants pour les membres de la communauté, de retracer leur histoire, puis de re-raconter, documenter, chanter et interpréter ces histoires produit une forme particulière de "mémoire sociale" ([[Références de ce dictionnaire#LETTRE-P|Popular Memory Group, 1998, p. 78]]). Cette mémoire sociale ou partagée relie les actions de ceux qui sont dans le présent aux actions de ceux qui sont dans le passé. Il est important de noter que cela ne génère pas une vision nostalgique du passé, qui soit distincte des actions ou des dilemmes du présent. Au contraire, ces histoires commencent dans le présent et voyagent ensuite à rebours. Elles historicisent les compétences, les valeurs et les connaissances qui sont utilisées pour répondre aux difficultés actuelles. Ce faisant, cette méthode d'historicisation peut contribuer à "créer un passé utilisable" ([[Références de ce dictionnaire#LETTRE-W|Wertsch, 2002, p. 45]]). Le passé devient davantage disponible pour soutenir les efforts actuels. Se souvenir est une "forme d'action" ([[Références de ce dictionnaire#LETTRE-W|Wertsch, 2002, p. 17]]). Lorsque l'on se souvient collectivement des contributions ancestrales aux réponses actuelles à la souffrance sociale, cette forme de souvenir peut être "comme un remède". De plus, ce "passé utilisable" constitue alors une base pour de nouvelles actions dans le présent. Un riche "héritage textuel" constitue la base de nombreuses autres réponses aux difficultés actuelles et de la création de nombreuses autres histoires. Ce processus de création d'un "passé utilisable" peut être particulièrement important dans les cas où des personnes extérieures disent aux communautés que leur passé est un fardeau, un obstacle à l'engagement dans le "vrai" monde dominant. ([[Références de ce dictionnaire#LETTRE-D|Denborough, Wingard, & White, 2009, p. 25]]) |
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Version actuelle datée du 14 août 2020 à 09:24
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Un terme proposé à l'origine par Wertsch (2002, p. 45) et utilisé par David Denborough pour expliquer comment les pratiques narratives permettent une renégociation de l'histoire et la transmission d'un héritage de réalisations qui rend ensuite davantage possible une action future préférée :
Le processus de documentation collective influence la mémoire collective d'un groupe/communauté. Le fait de recueillir des principes, des talents et des savoirs qui sont importants pour les membres de la communauté, de retracer leur histoire, puis de re-raconter, documenter, chanter et interpréter ces histoires produit une forme particulière de "mémoire sociale" (Popular Memory Group, 1998, p. 78). Cette mémoire sociale ou partagée relie les actions de ceux qui sont dans le présent aux actions de ceux qui sont dans le passé. Il est important de noter que cela ne génère pas une vision nostalgique du passé, qui soit distincte des actions ou des dilemmes du présent. Au contraire, ces histoires commencent dans le présent et voyagent ensuite à rebours. Elles historicisent les compétences, les valeurs et les connaissances qui sont utilisées pour répondre aux difficultés actuelles. Ce faisant, cette méthode d'historicisation peut contribuer à "créer un passé utilisable" (Wertsch, 2002, p. 45). Le passé devient davantage disponible pour soutenir les efforts actuels. Se souvenir est une "forme d'action" (Wertsch, 2002, p. 17). Lorsque l'on se souvient collectivement des contributions ancestrales aux réponses actuelles à la souffrance sociale, cette forme de souvenir peut être "comme un remède". De plus, ce "passé utilisable" constitue alors une base pour de nouvelles actions dans le présent. Un riche "héritage textuel" constitue la base de nombreuses autres réponses aux difficultés actuelles et de la création de nombreuses autres histoires. Ce processus de création d'un "passé utilisable" peut être particulièrement important dans les cas où des personnes extérieures disent aux communautés que leur passé est un fardeau, un obstacle à l'engagement dans le "vrai" monde dominant. (Denborough, Wingard, & White, 2009, p. 25)