Post-structuralisme (en relation avec les pratiques narratives)

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Postructuralism (as it relates to narrative practice)

Le post-structuralisme est un mode de pensée qui remet en question les hypothèses du structuralisme.

(Ce tableau est tiré de Thomas, 2002, p. 87)
Le structuralisme pense que... Le post-structuralisme pense que : La pensée post-structuraliste nous invite en tant que praticiens à...
L'objectif du travail est de rechercher des « structures profondes » ou des « vérités essentielles » sur les gens. Il est important d'attirer l'attention sur les effets réels du processus de recherche des « structures profondes » ou « vérités essentielles ». L'un de ces effets dans les professions de la santé a été le développement de diverses normes et idées sur ce à quoi la vie des gens devrait ressembler pour être en bonne santé. Aider les gens (lorsque c’est pertinent) à ne plus mesurer leur vie en fonction de certaines normes sociales qui disent ce que la vie devrait être.
Une telle recherche de « structures profondes » ou de « vérités essentielles » peut être objective. Ce que nous cherchons, ce que nous croyons et d'où nous venons déterminera à la fois notre manière de chercher et ce que nous trouverons. Questionner l' « objectivité », l' « expertise » et les « pratiques d'interprétation » des thérapeutes.
C'est la « structure profonde » (par exemple le moi profond) qui façonne la vie. Le langage et l'utilisation du langage jouent un rôle essentiel dans la façon de donner du sens à la vie. Ce que les gens disent et font et la façon dont ils se mettent en relation les uns avec les autres influencent leurs vies. Le sens qu’ils donnent aux événements de leurs vies et la façon dont ils les mettent en histoires sur eux-mêmes et sur les autres influence leurs vies. Questionner les idées tenues pour acquises et les hypothèses qui pourraient être soutenues par le langage que nous utilisons en thérapie. Examiner comment les histoires

et les rituels et autres aspects performatifs sont pertinents pour comprendre le processus de la thérapie.

Nos idées, nos problèmes, nos qualités, sont liés à une sorte de moi profond. Nos idées, nos problèmes, nos qualités sont tous des produits de la culture et de l'histoire. Ils ont été créés au fil du temps et dans des contextes particuliers. Externaliser les idées, les problèmes et les qualités dans les conversations thérapeutiques.
Nos identités sont fixes et fondamentales, elles se trouvent à l'intérieur de nous-mêmes. Nos identités sont constamment créées en relation avec les autres, avec les institutions et avec des relations de pouvoir plus larges. Prendre au sérieux la façon dont chaque conversation thérapeutique influencera (dans une certaine mesure) l'identité de la personne qui consulte le thérapeute aussi bien que celle du thérapeute. Réfléchir à la manière dont nous pouvons faire participer des témoins sensibles au travail qui se déroule dans la salle de thérapie. Développer des pratiques de responsabilisation pour vérifier les effets réels des conversations thérapeutiques sur les personnes qui nous consultent.
Nos identités sont toujours stables. Nos identités sont multiples, et sont continuellement renégociées sou la forme de nombreuses histoires (parfois contradictoires). Examiner comment les histoires de nos vies influencent nos vies et comment une thérapie pourrait permettre une description riche d’histoires identitaires préférées.


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